Baptiste Beaulieu – Alors vous ne serez plus jamais triste
La quarantaine à peine entamée, des vêtements sombres pas toujours nets, un visage triste, le Docteur est inconsolable depuis que sa femme est morte. En ce jour d’hiver enneigé, sous un soleil radieux, il a décidé que ce soir, il allait mettre fin à ses jours…
Alors qu’il sort de chez lui pour se rendre à l’hôpital trier quelques papiers, il remarque un taxi juste à côté, une vieille dame, vêtue d’une élégante robe de soirée mais parfaitement saugrenue, une montre colorée à chaque poignet, à son volant. Une odeur de tabac froid mélangée à celle du cuir et d’un parfum capiteux envahit l’habitacle. Il lui demande de le déposer à la clinique Ouest, chose qu’elle refuse immédiatement. Au lieu de quoi, elle lui propose un café infect mais des beignets excellents au bistrot du coin. C’est alors qu’elle lui dit qu’elle sait qu’il veut en finir. Un don que sa tante Maria lui aurait transmis… Abasourdi, il lui explique pourquoi. Etrangement, elle lui demande de lui accorder encore trente jours de sa vie. Trente jours pour le convaincre que la vie vaut la peine d’être vécue. Elle a intérêt de faire au plus vite, les trente jours sont réduits à sept….