La Quatrième Forme de Satan
À 56 ans, Pieter Aspe est l’auteur de romans policiers le plus apprécié de Belgique et des Pays-Bas…
Cette quatrième enquête publiée par Albin Michel est, comme toujours, passionnante par son “atmosphère” flamande. Psychologie parfaite, dialogues piquants, scènes d’action revigorantes, personnages bien dessinés : voilà le bon petit polar bien mijoté, servi chaud comme les moules brûle-doigts. (Le Point du 25 juin 2009 )
C’est à un roman que la ville de Bruges doit ses lettres de noblesse en matière de littérature : Bruges-la-morte, de Georges Rodenbach (1892), où l’auteur évoquait son amour pour “cette Bruges admirable que je serais heureux d’avoir assuré d’un peu de gloire auprès des esprits artistes de la France”. Devenu ensuite le livret de l’opéra d’Erich Korngold, La Ville morte (1920), le livre contribua certainement à la notoriété de la cité flamande. Un siècle plus tard, Pieter Aspe entreprend la même démarche et s’applique à faire revivre Bruges, cette fois en la peuplant de cadavres. En 1995, il signe Le Carré de la vengeance (Albin Michel), son premier roman policier, comme une sorte de défi, une façon ludique de mettre en application sa connaissance intime de sa ville natale. (Gérard Meudal – Le Monde du 21 août 2009 ).